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5591779Histoire du Moyen-gehttps://www.gandhi.com.mx/histoire-du-moyen-ge-1230002785783/phttps://gandhi.vtexassets.com/arquivos/ids/5140569/image.jpg?v=6385854284229000009494MXNGILBERT TEROLInStock/Ebooks/5311675Histoire du Moyen-ge9494https://www.gandhi.com.mx/histoire-du-moyen-ge-1230002785783/phttps://gandhi.vtexassets.com/arquivos/ids/5140569/image.jpg?v=638585428422900000InStockMXN99999DIEbook20181230002785783_W3siaWQiOiI4MDc2OTJmNS1jMjdmLTQxMmItOTZhOC1mODg0YTM3NjkxNjgiLCJsaXN0UHJpY2UiOjk0LCJkaXNjb3VudCI6MCwic2VsbGluZ1ByaWNlIjo5NCwiaW5jbHVkZXNUYXgiOnRydWUsInByaWNlVHlwZSI6IklwcCIsImN1cnJlbmN5IjoiTVhOIiwiZnJvbSI6IjIwMjQtMDgtMjVUMDA6MDA6MDBaIiwidG8iOiIyMDI0LTA5LTE1VDIzOjU5OjU5WiIsInJlZ2lvbiI6Ik1YIiwiaXNQcmVvcmRlciI6ZmFsc2V9LHsiaWQiOiIwYzJhODAzMC03NTYzLTQ1YWYtODJlNy0zOTViODNjMzc1MGMiLCJsaXN0UHJpY2UiOjg4LCJkaXNjb3VudCI6MCwic2VsbGluZ1ByaWNlIjo4OCwiaW5jbHVkZXNUYXgiOnRydWUsInByaWNlVHlwZSI6IklwcCIsImN1cnJlbmN5IjoiTVhOIiwiZnJvbSI6IjIwMjQtMDktMTZUMDA6MDA6MDBaIiwicmVnaW9uIjoiTVgiLCJpc1ByZW9yZGVyIjpmYWxzZX1d1230002785783_<p>Lhistoire du Moyen-ge souvre en réalité par la victoire du christianisme et par la translation du siége impérial Byzance ; elle finit, avec le xve sicle, la renaissance intellectuelle de lOccident.</p><p>Les causes de la longue décadence de lempire romain sont bien connues. Le césarisme démocratique avait abouti au despotisme militaire ; lavilissement du sénat et lanarchie des légions entranrent la ruine commune. lunité du corps politique, déj ébranlée par la division du pouvoir, sous Dioclétien, succéda le déchirement définitif de lOrient et de lOccident. Constantin fut le vrai destructeur du monde romain. En abandonnant Rome, en rappelant, au profit du pouvoir absolu, les armées qui protégeaient les frontires, il livra lempire aux Barbares ; en proclamant la nouvelle loi religieuse, il tua la civilisation antique. Les institutions de la vieille patrie, dit Chateaubriand, mouraient avec le vieux culte. Douze sicles suivirent, pleins de vastes mouvements de peuples, de chocs de races, de sanglantes querelles religieuses, de supplices, de pestes, de famines, mais aussi de grands et nobles efforts intellectuels, politiques et sociaux.</p><p>Il est convenu que cette période historique date de la mort de Théodose, en 395, époque o lempire fut partagé entre ses deux fils, Arcadius et Honorius. Cependant, il est nécessaire, avant dentreprendre le récit synchronique des événements, sicle par sicle, de constater quune nouvelle forme dadministration, un nouveau systme de politique et de gouvernement avaient ds lors profondément modifié le monde romain.</p><p>Sous Constantin, le despotisme asiatique succéda au despotisme militaire et produisit, ce qui semblait impossible, une recrudescence de bassesse et de servilité. La passion effrénée du luxe et des titres honorifiques étouffa les derniers instincts de lhonnteté publique ; une superstition lche et stupide remplaa souvent laudace héroque des premiers chrétiens. Le sénat de Constantinople ne rappelait mme pas le sénat romain, assez avili pourtant depuis Tibre. Consuls et préteurs étaient devenus des fonctionnaires de parade, dont les attributions sétendaient peine au droit de régler la célébration des jeux. Les serviteurs actifs de lEmpire formaient une interminable hiérarchie, la tte de laquelle se plaaient les sept grands officiers de la Cour : le comte de la chambre sacrée ou grand Chambellan ; le matre des Offices, sorte de ministre dÉtat qui dirigeait toute la maison impériale, les arsenaux, les postes et la police composée de dix mille agents ; le Questeur du Palais, chargé de la rédaction des décrets ; le comte des Largesses sacrées, ministre des Finances, de qui relevait ladministration fiscale ; le comte du Domaine privé, chef des agents domaniaux, nommés Procuratores et Rationales ; le comte de la Cavalerie domestique et le comte de lInfanterie domestique, ayant sous leurs ordres trois mille cinq cents hommes recrutés surtout parmi les Arméniens. Au-dessous de ces hauts dignitaires venait la foule des parasites de Cour, pages, huissiers, espions, eunuques et cochers du cirque.</p><p>LEmpire était divisé en quatre préfectures : Orient, Illyrie, Italie et Gaule. Quatre préfets du Prétoire, auxquels on avait retiré les attributions militaires, exeraient le pouvoir civil dans les préfectures, organisation ébauchée déj par Dioclétien et régularisée par Constantin. Les quatre préfectures comprenaient treize diocses et cent dix-sept provinces, Rome et Constantinople formant chacune un diocse particulier. La préfecture dOrient se subdivisait en diocses dOrient dÉgypte, de Pont, de Thrace, en vicariat dAsie et en proconsulat dAsie ; celle dIllyrie, en diocses de Dacie et de Macédoine ; celle dItalie, en diocses dIllyrie occidentale et dAfrique occidentale ; celle des Gaules, en diocses dEspagne, de Gaule et de Bretagne. Un nombreux personnel dadministrateurs, distribué en une savante hiérarchie, fut interposé entre le peuple et lempereur dont la volonté, transmise par les ministres aux préfets du Prétoire, passa de ceux-ci aux présidents de diocses, pour descendre par les gouverneurs de provinces jusquaux cités. Toutes les charges gouvernementales donnaient ceux qui en étaient investis des titres de noblesse personnelle et intransmissible. Ministres et préfets se nommaient les Illustres ; Proconsuls, Vicaires, Comtes et Ducs étaient Spectabiles ; Consulaires, Correcteurs et Présidents étaient Clarissimi. Il y eut aussi des Perfectissimi et des Egregii. Les princes de la maison impériale avaient le titre de Nobilissimi.</p><p>La hiérarchie militaire commenait par le Matre de la cavalerie et le Matre de linfanterie, fonctions qui furent doublées aprs le partage de lEmpire. Sous leurs ordres venaient les Comtes militaires et les Ducs qui, seuls, disposaient des troupes dans leurs départements respectifs. Larmée, en grande partie, nétait composée que de Barbares. Ces corps mercenaires, échelonnés le long des frontires, devaient promptement devenir dangereux. Réduites de six mille hommes quinze cents, les légions tenaient garnison dans les villes de lintérieur et ne pouvaient plus inspirer leurs chefs ces ambitieux égarements qui avaient produit tant dusurpations et de crimes. Dailleurs, marqués comme des forats, jaloux uniquement des avantages accordés aux Palatins, garde particulire de lEmpereur, dégradés de toute faon, les soldats romains avaient perdu jusquau sentiment de la patrie.</p>...1230002785783_GILBERT TEROLlibro_electonico_1230002785783_1230002785783Pierre GossetInglésMéxicohttps://getbook.kobo.com/koboid-prod-public/4a92c46b-840d-42e7-9d3b-11e8d7a8733a-epub-d38f1a55-64a5-4046-8f28-c10e82512f76.epub2018-11-03T00:00:00+00:00GILBERT TEROL