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5247525LA MAISON DU CHAT QUI PELOTEhttps://www.gandhi.com.mx/la-maison-du-chat-qui-pelote-1230000212997/phttps://gandhi.vtexassets.com/arquivos/ids/4792995/image.jpg?v=6385813999632700009494MXNGILBERT TEROLInStock/Ebooks/<p>DÉDIÉ MADEMOISELLE MARIE DE MONTHEAU.</p><p>Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait nagure une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie lancien Paris. Les murs menaants de cette bicoque semblaient avoir été bariolés dhiéroglyphes. Quel autre nom le flneur pouvait-il donner au X et aux V que traaient sur la faade les pices de bois transversales ou diagonales dessinées dans le badigeon par de petites lézardes parallles ? Évidemment, au passage de toutes les voitures, chacune de ces solives sagitait dans sa mortaise. Ce vénérable édifice était surmonté dun toit triangulaire dont aucun modle ne se verra bientt plus Paris. Cette couverture, tordue par les intempéries du climat parisien, savanait de trois pieds sur la rue, autant pour garantir des eaux pluviales le seuil de la porte, que pour abriter le mur dun grenier et sa lucarne sans appui. Ce dernier étage était construit en planches clouées lune sur lautre comme des ardoises, afin sans doute de ne pas charger cette frle maison.</p><p>Par une matinée pluvieuse, au mois de mars, un jeune homme, soigneusement enveloppé dans son manteau, se tenait sous lauvent de la boutique qui se trouvait en face de ce vieux logis, et paraissait lexaminer avec un enthousiasme darchéologue. la vérité, ce débris de la bourgeoisie du seizime sicle pouvait offrir lobservateur plus dun problme résoudre. Chaque étage avait sa singularité. Au premier, quatre fentres longues, étroites, rapprochées lune de lautre, avaient des carreaux de bois dans leur partie inférieure, afin de produire ce jour douteux, la faveur duquel un habile marchand prte aux étoffes la couleur souhaitée par ses chalands. Le jeune homme semblait plein de</p>...4971246LA MAISON DU CHAT QUI PELOTE9494https://www.gandhi.com.mx/la-maison-du-chat-qui-pelote-1230000212997/phttps://gandhi.vtexassets.com/arquivos/ids/4792995/image.jpg?v=638581399963270000InStockMXN99999DIEbook20141230000212997_W3siaWQiOiIxYmRjNDAxZS03ZTg1LTRkNzgtYjgxYi0zNzE5OTE0NThlNWIiLCJsaXN0UHJpY2UiOjk0LCJkaXNjb3VudCI6MCwic2VsbGluZ1ByaWNlIjo5NCwiaW5jbHVkZXNUYXgiOnRydWUsInByaWNlVHlwZSI6IklwcCIsImN1cnJlbmN5IjoiTVhOIiwiZnJvbSI6IjIwMjQtMDgtMThUMTE6MDA6MDBaIiwidG8iOiIyMDI0LTA5LTE1VDIzOjU5OjU5WiIsInJlZ2lvbiI6Ik1YIiwiaXNQcmVvcmRlciI6ZmFsc2V9LHsiaWQiOiIwYzY5MDJmOS0wNjBlLTRiZmEtOGU4YS00NmVmZGMxZjk4NDciLCJsaXN0UHJpY2UiOjg4LCJkaXNjb3VudCI6MCwic2VsbGluZ1ByaWNlIjo4OCwiaW5jbHVkZXNUYXgiOnRydWUsInByaWNlVHlwZSI6IklwcCIsImN1cnJlbmN5IjoiTVhOIiwiZnJvbSI6IjIwMjQtMDktMTZUMDA6MDA6MDBaIiwicmVnaW9uIjoiTVgiLCJpc1ByZW9yZGVyIjpmYWxzZX1d1230000212997_<p>DÉDIÉ MADEMOISELLE MARIE DE MONTHEAU.</p><p>Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait nagure une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie lancien Paris. Les murs menaants de cette bicoque semblaient avoir été bariolés dhiéroglyphes. Quel autre nom le flneur pouvait-il donner au X et aux V que traaient sur la faade les pices de bois transversales ou diagonales dessinées dans le badigeon par de petites lézardes parallles ? Évidemment, au passage de toutes les voitures, chacune de ces solives sagitait dans sa mortaise. Ce vénérable édifice était surmonté dun toit triangulaire dont aucun modle ne se verra bientt plus Paris. Cette couverture, tordue par les intempéries du climat parisien, savanait de trois pieds sur la rue, autant pour garantir des eaux pluviales le seuil de la porte, que pour abriter le mur dun grenier et sa lucarne sans appui. Ce dernier étage était construit en planches clouées lune sur lautre comme des ardoises, afin sans doute de ne pas charger cette frle maison.</p><p>Par une matinée pluvieuse, au mois de mars, un jeune homme, soigneusement enveloppé dans son manteau, se tenait sous lauvent de la boutique qui se trouvait en face de ce vieux logis, et paraissait lexaminer avec un enthousiasme darchéologue. la vérité, ce débris de la bourgeoisie du seizime sicle pouvait offrir lobservateur plus dun problme résoudre. Chaque étage avait sa singularité. Au premier, quatre fentres longues, étroites, rapprochées lune de lautre, avaient des carreaux de bois dans leur partie inférieure, afin de produire ce jour douteux, la faveur duquel un habile marchand prte aux étoffes la couleur souhaitée par ses chalands. Le jeune homme semblait plein de</p>...1230000212997_GILBERT TEROLlibro_electonico_1230000212997_1230000212997HONORE DEInglésMéxicohttps://getbook.kobo.com/koboid-prod-public/4a92c46b-840d-42e7-9d3b-11e8d7a8733a-epub-f0f53f89-b19b-4e22-acf7-0a9db170ea43.epub2014-01-26T00:00:00+00:00GILBERT TEROL