2490857Madame de Longuevillehttps://www.gandhi.com.mx/madame-de-longueville-1230002236087/phttps://gandhi.vtexassets.com/arquivos/ids/2159678/5661e6cc-ce42-4487-944a-ec94ea5995ab.jpg?v=6383835913253300007575MXNProdinnovaInStock/Ebooks/<p> ...Mlle Anne-Genevive de Bourbon, fille dune mre bien belle, et dont la beauté, si fort convoitée par Henri IV, avait failli susciter aussi bien des guerres, parut trs jeune la cour, et y apporta, prs de Mme la Princesse, encore hautement brillante, les premiers charmes de cet angélique visage qui depuis a eu tant déclat, et dont léclat a été suivi de tant dévnements fcheux et de souffrances salutaires. Ses plus tendres pensées pourtant furent la dévotion ; sa fin ne fit que réaliser et ressaisir les rves mystiques de son enfance. Elle accompagnait souvent Mme la Princesse aux Carmélites du faubourg Saint-Jacques ; elle y passait de longues heures, qui se peignirent dun cercle idéal en son imagination dazur, et qui se retrouvrent tout au vif dans la suite aprs que le tourbillon fut dissipé. Elle avait treize ans (1632) quand son oncle Montmorency fut immolé Toulouse aux vengeances et la politique du cardinal ; cette jeune nice, frappée dans sa fierté comme dans sa tendresse dun coup si sensible, et volontiers imité lauguste veuve, et voué ds-lors son deuil la perpétuité monastique. Cependant sa mre commenait craindre trop de penchant en elle vers les bonnes carmélites ; elle croyait trouver que ce blond et angélique visage ne sapprtait pas sourire assez au monde brillant qui lallait juger sur les premiers pas. quoi Mlle de Bourbon répondait avec une flatterie instinctive qui démentait déj les craintes : Vous avez, madame, des grces si touchantes que comme je ne vais quavec vous et ne parais quaprs vous, on ne men trouve point. Le tour de lesprit de Mlle de Longueville perce dabord dans ce mot l...</p>...2427264Madame de Longueville7575https://www.gandhi.com.mx/madame-de-longueville-1230002236087/phttps://gandhi.vtexassets.com/arquivos/ids/2159678/5661e6cc-ce42-4487-944a-ec94ea5995ab.jpg?v=638383591325330000InStockMXN99999DIEbook20171230002236087_W3siaWQiOiJjNTU5ZmUwMi0xYjcwLTQ4NzgtYjY2My1jM2UyMTg1YjNiMDEiLCJsaXN0UHJpY2UiOjcyLCJkaXNjb3VudCI6MCwic2VsbGluZ1ByaWNlIjo3MiwiaW5jbHVkZXNUYXgiOnRydWUsInByaWNlVHlwZSI6IklwcCIsImN1cnJlbmN5IjoiTVhOIiwiZnJvbSI6IjIwMjQtMTEtMDdUMTI6MDA6MDBaIiwidG8iOiIyMDI0LTExLTMwVDIzOjU5OjU5WiIsInJlZ2lvbiI6Ik1YIiwiaXNQcmVvcmRlciI6ZmFsc2V9LHsiaWQiOiI4M2E3ZTgxZC0xOTNiLTQ5NjgtOGNmNS0wOGU5OTJjMmI4NGQiLCJsaXN0UHJpY2UiOjc1LCJkaXNjb3VudCI6MCwic2VsbGluZ1ByaWNlIjo3NSwiaW5jbHVkZXNUYXgiOnRydWUsInByaWNlVHlwZSI6IklwcCIsImN1cnJlbmN5IjoiTVhOIiwiZnJvbSI6IjIwMjQtMTItMDFUMDA6MDA6MDBaIiwicmVnaW9uIjoiTVgiLCJpc1ByZW9yZGVyIjpmYWxzZX1d1230002236087_<p> ...Mlle Anne-Genevive de Bourbon, fille dune mre bien belle, et dont la beauté, si fort convoitée par Henri IV, avait failli susciter aussi bien des guerres, parut trs jeune la cour, et y apporta, prs de Mme la Princesse, encore hautement brillante, les premiers charmes de cet angélique visage qui depuis a eu tant déclat, et dont léclat a été suivi de tant dévnements fcheux et de souffrances salutaires. Ses plus tendres pensées pourtant furent la dévotion ; sa fin ne fit que réaliser et ressaisir les rves mystiques de son enfance. Elle accompagnait souvent Mme la Princesse aux Carmélites du faubourg Saint-Jacques ; elle y passait de longues heures, qui se peignirent dun cercle idéal en son imagination dazur, et qui se retrouvrent tout au vif dans la suite aprs que le tourbillon fut dissipé. Elle avait treize ans (1632) quand son oncle Montmorency fut immolé Toulouse aux vengeances et la politique du cardinal ; cette jeune nice, frappée dans sa fierté comme dans sa tendresse dun coup si sensible, et volontiers imité lauguste veuve, et voué ds-lors son deuil la perpétuité monastique. Cependant sa mre commenait craindre trop de penchant en elle vers les bonnes carmélites ; elle croyait trouver que ce blond et angélique visage ne sapprtait pas sourire assez au monde brillant qui lallait juger sur les premiers pas. quoi Mlle de Bourbon répondait avec une flatterie instinctive qui démentait déj les craintes : Vous avez, madame, des grces si touchantes que comme je ne vais quavec vous et ne parais quaprs vous, on ne men trouve point. Le tour de lesprit de Mlle de Longueville perce dabord dans ce mot l...</p>1230002236087_Prodinnovalibro_electonico_1f400a2e-89da-3114-8f2a-6a897a9d7b56_1230002236087;1230002236087_1230002236087Charles-Augustin Sainte-BeuveInglésMéxicohttps://getbook.kobo.com/koboid-prod-public/56f7d901-f301-4a1a-93a9-1292bdbb9cb0-epub-cad491e1-4870-4f3d-b05d-3efbb4ab22b9.epub2017-01-22T00:00:00+00:00Prodinnova